72 % des Banques islamiques sont dans les pays de Golf et la zone Mena

Banques islamiques : 72 % de ces banques se trouves dans les pays de Golf et la zone Mena

Malgré que les banques islamiques connaissent un fort essor mondial depuis plusieurs années, elles restent pourtant à la traîne au pays du Cèdre.

Basée sur le principe de la charia, la finance islamique proscrit notamment la spéculation, l’intérêt et le financement de certaines activités (alcool, viande de porc, pornographie, jeux de hasard et tabac, etc). En pleine vogue mondiale, les avoirs des banques islamiques ont atteint 1 476 milliards de dollars en 2014. Entre 2009 et 2013, leur croissance annuelle a atteint 17%. Un chiffre record. Si le développement de ces banques perdure à ce rythme élevé, elles pèseront 2700 milliards de dollars dans le monde en 2200.

Sans grand étonnement, ce sont dans les pays du Golfe que la part de marché de ce secteur bancaire est la plus importante (37,6%), suivie par la zone Mena, Moyen-Orient et Afrique du Nord, (34,4%) et par l’Asie (22,4%).

Pour Mutasim Mahmassani, directeur général de la banque al-Barak au Liban, la propagation des banques islamiques est principalement due à la perte de crédibilité dont a souffert la finance mondiale après la crise économique et financière de 2008. Proscrivant les produits financiers dérivés complexes, la spéculation et entièrement plongée dans l’économie réelle, la finance islamique, jugée « morale », séduit incontestablement.

Plusieurs raisons semblent explique le nombre peut important de ces banques dite minoritaire au Pays du cèdre soit seulement 5 banques qui figurent dans la liste (Al-Baraka, Lebanese Islamic Bank, al-Bilal Islamic Bank, Blom Development Bank et Arab Finance House)

 Elles ne peuvent pas bénéficier des plans de relance de la Banque centrale, les prêts subventionnés basés sur une politique de taux d’intérêt étant proscrits.

Les banques islamiques sont assujetties à la double imposition en raison de leur fonctionnement par contrats de vente et d’achat.

Dès lors, comment opérer et prospérer malgré ces nombreux handicaps ? Pour, Mouataz Natafgi, le directeur général de la Blom Development Bank, filiale de la Blom Bank dédiée à la finance islamique, seul le ciblage précis de niches spécifiques permettra aux banques islamiques de se développer au pays du Cèdre. En se contentant de copier ce que font les autres plutôt de d’exercer un rôle de banques de développement, les banques islamiques ont donc tout à perdre.

EcomNews

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