La pauvreté entre identification et évaluation

pauvretePour entamer une réflexion sur la manière d’évaluer la pauvreté, il est nécessaire de la définir d’abord et de connaître ses visages multiples. La dimension monétaire de la pauvreté a bien prouvé ses limites. Et malgré les efforts déployés à travers divers programmes  nationaux mis en place pour résorber la pauvreté, ce fléau continue à sévir.

Un résultat que les participants à un atelier de travail intitulé « comprendre et évaluer la pauvreté » imputent à un problème de ciblage.

« Le déséquilibre entre les riches et les pauvres est la plus ancienne et la plus fatale des maladies de la république » a noté un  participant qui a repris une citation de l’historien et le penseur majeur de la Rome antique Plutarque.

Comment mesurer la pauvreté en termes d’exclusion sociale, d’accès à la citoyenneté et aux divers services, quels procédés pour identifier les citoyens laissés à coté de l’offre des services et quelles pistes de réforme pour améliorer les programmes et s’assurer de l’efficacité des résultats.

La pauvreté rime-t-elle aussi avec vulnérabilité de la situation sociale observée chez les minorités et certaines catégories sociales,  autant d’interrogations posées lors de cette tribune de réflexion tenue dans le cadre du forum ouvert sur la révolution contre la pauvreté (19-21 novembre 2012) à Carthage organisé à l’initiaitve de la présidence de la république en collaboration avec l’organisation des Nations Unies.

Les participants ont également planché sur les mécanismes adéquats pour mieux cibler les populations « invisibles ». Comme par exemple la création, par les pauvres eux mêmes, de structures de relais et de proximité, la réalisation d’enquêtes et la création de bases de données sur les populations pauvres.

Certains intervenants ont proposé des instruments d’appui devant permettre aux pauvres de mettre en évidence leur potentiel et leurs richesses intérieures.

La pauvreté en Tunisie est en rapport direct avec le grand déséquilibre entre les régions en ce qui concerne la valorisation du foncier, estime un participant.

En Tunisie 10 % de la population parmi les plus nantis détiennent plus de 50 %du PIB, contre 2% seulement pour 10 % de la frange la plus pauvre de la population.

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