Le ministre du développement régional et de planification, Jameleddine El Gharbi, a annoncé, mercredi, que « le taux de croissance prévu pour l’année 2013, estimé à 4,5%, sera révisé ». « Cette révision sera à la baisse », a estimé Mme Lamia Zribi, directrice générale des estimations au Ministère du développement régional sans néanmoins, donner des précisions sur le nouveau taux de croissance.
M.Gharbi a précisé, qui s’exprimait, à une conférence de presse, tenue à Tunis, que « les ministères de développement régional et de planification, celui des Finances, et ceux du Commerce, de l’industrie et de l’Agriculture, ainsi que la Présidence de gouvernement et la BCT, se penchent actuellement sur la révision du taux de croissance estimé pour 2013, tout en se référant aux résultats de 2012 et à la conjoncture actuelle sur les plans interne et externe.
Les réunions se poursuivent pour « déterminer » le taux de croissance pour cette année, a-t-il dit, indiquant qu’il sera basé (nouveau taux de croissance) essentiellement sur l’évolution des secteurs de l’agriculture, des industries manufacturières et non manufacturières, les services du tourisme et aussi les services administratifs non marchands.
Pour M.Gharbi, cette révision reflète la volonté « d’êtres réalistes » en traitant avec les nouveautés économiques internes et externes. Il estime, par ailleurs, que cette révision « n’aura pas d’échos négatifs au sein des milieux économiques et politiques en Tunisie ou ailleurs ».
D’après lui, « l’économie tunisienne est en mesure de réaliser des taux de croissance respectables pourvu que les conditions et les facteurs objectifs se réunissent.
Il s’agit, surtout, de la stabilité socio-politique, de l’amélioration des conditions sanitaires et de la poursuite de la réalisation des réformes économiques.
En 2012, le taux de croissance a été estimé à 3,6%, par l’Institut National de la statistique (INS).