« Une zone industrielle pilote qui sera créée dans la région d’Ennahli (Ariana Nord) sur 100 hectares, offrira plus de 25 mille emplois», a annoncé M.Ridha Saidi, ministre chargé des dossiers Economiques et Sociaux.
En marge du séminaire de partenariat économique turco- maghrébin, organisé, dimanche à Hammamet, le ministre a déclaré que « cette zone, amie de l’environnement, accueillera près de 1000entreprises économiques turques ».
«Environ 50 hectares ont déjà été aménagés en attendant le parachèvement des procédures de changement de la vocation du terrain restant et son aménagement », a indiqué M.Saidi.
Il a fait remarquer que « grâce aux bonnes relations qu’elle entretient avec tous les pays de la région du Maghreb et les avantages incitatifs qu’elle offre, la Tunisie est à même d’instaurer un partenariat stratégique avec la Turquie ».
Et d’ajouter « que la visite qu’effectuera le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en Tunisie, fin mars 2013, à la tête d’une importante délégation gouvernementale et économique, ne manquera pas de promouvoir les relations bilatérales ».
Cette visite, précise encore M.Saidi, constituera aussi une occasion pour concrétiser le partenariat entre la Tunisie et la Turquie à travers l’ouverture d’un bureau à Tunis de l’Agence de coopération technique et économique turque (TIKA).
Evoquant la situation de l’économie tunisienne, le ministre a indiqué que le programme économique et social du gouvernement ne constitue pas un sujet de différend au sein de la troïka actuelle. « Ce consensus autour des dossiers économiques sera valable même en cas d’élargissement de la coalition gouvernementale », a-t-il expliqué.
Pour le président de l’Association arabo-turque pour la science, la culture et les arts Mohamed El Adel, cette manifestation turco-maghrébine « constitue une vraie opportunité pour booster les relations économiques entre la Turquie et les pays maghrébins ».
Il a fait remarquer que la participation de plus de 100 hommes d’affaires venant de la Turquie(50), de la Tunisie, de l’Algérie, du Maroc et de la Mauritanie, permettra de consolider les relations entre les opérants économiques et de créer de nouveaux partenariats, contribuant à booster une coopération bilatérale et multipartite.
Il s’agit en outre de créer une dynamique culturelle et économique entre tous les pays, a-t-il souligné.