L’économie Tunisienne: des perspectives positives et des risques persistent

criseLa Banque Mondale a noté dans sa note de suivie de la situation de la Tunisie et les pays de printemps arabe que  »Les perspectives économiques sont positives, mais incertaines et des risques élevés persistent en Tunisie ».

également noté dans le rapport rapport intitulé « Défis économiques au tournant de la transition politique », que « le PIB devrait croître de 3,8 % en 2013.

A court terme, les risques qui concernent la Tunisie, sont liés à des facteurs internes, tels que l’incertitude politique et les tensions sociales et d’autres externes concernant la crise et l’évolution de la situation dans la zone Euro et le processus de stabilisation de la Libye ».

Toutefois, l’institution mondiale, a estimé que ses projections sont sujettes à d’importantes incertitudes, étant donné que « la reprise dépendra de la capacité du gouvernement à gérer les tensions sociales et politiques et à exécuter les mesures de relance budgétaire et aussi de rétablissement de la sécurité ».

Le chômage, qui constitue un défi majeur pour la Tunisie pourrait rester élevé à court terme, a indiqué la BM, affirmant que « pour en réduire significativement le taux et compte tenu des tendances démographiques et de la faible élasticité emploi- croissance historique, la Tunisie devra croître d’au moins 4,5% ».

En 2013-2014, « la croissance modérée au cours des prochaines années, devrait maintenir le taux de chômage au-dessus de 15%. Une reprise économique en Libye pourrait absorber un nombre important de chômeurs tunisiens et aiderait à atteindre cet objectif ».

Le budget 2013 privilégie les dépenses courantes plutôt que l’investissement public

En ce qui concerne le budget 2013, la banque mondiale a relevé que « celui-ci continue de privilégier les dépenses courantes, notamment, les salaires de la fonction publique et les subventions alimentaires et de carburants (non ciblées) plutôt que l’investissement public, bien que le déficit budgétaire prévu pour 2013, soit d’un niveau acceptable. Ce budget prévoit un déficit de 5,9% du PIB, où la masse salariale et les subventions et les transferts représentent respectivement 41% et 24% des dépenses totales ».

Sur le plan monétaire, « les autorités tunisiennes devraient continuer à resserrer la politique monétaire en 2013, pour tenter de maîtriser les pressions inflationnistes croissantes », a-t-elle préconisé, prévoyant « une augmentation de l’inflation à environ 6,5% en 2013, laquelle ne commencera à diminuer qu’au cours de la seconde moitié de l’année ».

D’après le rapport le déficit du compte courant  pourrait rester élevé pour les prochaines années.

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