La Tunisie et l’Italie signent un accord pour promouvoir les investissements bilatéraux
D’après l’agence Promos Italia, les entreprises italiennes représentent déjà près du tiers des entreprises à participation étrangère présentes en Tunisie. Cependant, les deux pays veulent explorer de nouvelles opportunités d’investissement afin de renforcer leurs relations.
La Tunisie et l’Italie veulent améliorer leurs relations économiques. Un accord a été signé à cet effet, le lundi 11 avril, a-t-on appris dans un communiqué de presse publié par l’agence italienne du système des chambres de commerce, Promos Italia.
Cet accord vise à faciliter les investissements des entreprises italiennes en Tunisie, et à « développer une stratégie commune pour améliorer les relations commerciales » entre les deux partenaires. Les domaines visés sont l’information, la communication et la promotion et l’assistance individuelle aux entreprises.
« L’accord signé aujourd’hui avec l’agence gouvernementale FIPA (Foreign Investment Promotion Agency) s’inscrit dans le cadre du développement et du renforcement du réseau mondial de Promos Italia avec les marchés stratégiques pour les entreprises italiennes », a indiqué Alessandro Gelli, directeur de Promos Italia.
Les entreprises italiennes représentent près d’un tiers des entreprises à participation étrangère. D’après Promos Italia, elles interviennent dans l’industrie, la construction et les grands travaux, les composants automobiles, la banque, les transports, la mécanique, l’électricité, l’agroalimentaire et la pharmacie.
D’après l’Observatoire de la complexité économique (OEC), l’Italie constitue le deuxième plus grand partenaire commercial de la Tunisie, après la France. En 2020, sur les 13,7 milliards de dollars de marchandises exportées, 2,36 milliards de dollars étaient destinés à l’Italie. Promos Italia estime qu’elles ont atteint 2,9 milliards de dollars en 2021. Concernant les importations, sur 16,5 milliards de dollars de produits achetés par la Tunisie en 2020, 2,72 milliards de dollars venaient d’Italie, d’après les chiffres relayés par l’OEC.
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