Augmentation de 22% des intensions d’investissements en 2011

Les exportations des industries manufacturières ont marqué une hausse de 10,4% au cours des sept premiers mois de 2011, par rapport à la même période de 2010 a indiqué le Directeur Général des industries manufacturières, Kamel Oueslati.

 

Il a ajouté lors la rencontre périodique avec la presse, organisée, vendredi à la Kasbah, que les intentions d’investissement évaluées à 2000 millions de dinars (MD), ont augmenté de 22% en 2011. 56% de ces investissements sont destinés aux régions de développement régional pour une valeur de 1100 MD.

 

Le responsable au ministère de l’industrie a avancé que les investissements dans ces régions ont enregistré une progression de 38% outre le développement de la création des entreprises industrielles (+13%). En ce qui concerne la mise à niveau industrielle, des résultats positifs ont été enregistrés au niveau de l’adhésion des entreprises au programme de mise à niveau (PMN) et l’attribution de primes. Le directeur général a souligné que la mise en place de l’adhésion en ligne a permis l’adhésion de 70 entreprises en deux mois.

S’agissant de primes de la mise à niveau, elles se sont élevées au cours des 7 premiers mois 2011, à 25 MD sur un total de 40 MD alloués au PMN pour 2011. Il a évoqué les difficultés auxquelles est confronté le secteur industriel, au cours la période de l’après révolution notamment les sit-in et les revendications sociales qui ont porté atteinte à plusieurs activités industrielles malgré les augmentations salariales décidées. 270 dossiers d’entreprises sinistrées, a t-il indiqué, ont été soumis au ministère. Ces entreprises ont subi des dégâts directs (actions de vandalisme, incendies et pillage) ou indirects (sit-in et grèves). La commission en charge au sein du ministère a, jusqu’à présent, trouvé une solution à 32 dossiers qui ont bénéficié d’indemnisations de l’ordre de 17 MD, lesquelles vont permettre à ces entreprises de reprendre leurs activités. Pour ce qui est des effets indirects, 133 entreprises ont été affectées par les sit-in.


 

Elles ont été dans l’incapacité de s’approvisionner en matières premières et n’ont pas pu honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs clients (marché local et à l’exportation), ce qui va entraîner une perte de leurs débouchés. C’est, ainsi, que les entreprises travaillant en sous-traitance risquent de voir leurs contrats avec les sociétés mères résiliés. Les dossiers de ces sociétés sont traités au niveau du ministère de l’industrie et de la technologie dans le cadre du décret relatif aux mesures conjoncturelles. Jusqu’à présent 30 dossiers ont été traités par la commission créée au sein du ministère à cet effet.

L’Etat a déboursé 500 mille dinars pour permettre à ces entreprises de reprendre leurs activités. M.Oueslati a cité dans ce cadre l’exemple de la Société des Ciments d’Enfidha « SCE » dont la production est arrêtée à cause des sit-in qui se tiennent depuis 50 jours à la carrière de Aain Mdhekra, alors que l’entreprise a honoré ses engagements (octroi de primes de 250 dinars pour plus de 600 familles outre l’aménagement d’une école primaire dans la région). Il a rappelé la fermeture de l’usine «Afripaper» à Kairouan depuis le mois de mars dernier à cause des sit-in qui ont poussé l’investisseur tunisien à transférer ces équipements à la société mère dans le gouvernorat de Sousse. Ceci a causé la perte de 415 emplois dans la région a-t-il ajouté.

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