La Commission administrative du SMT: «Le mouvement des magistrats n’a pas respecté les critères objectifs»

Grand27chambre 707

 

La Commission administrative du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) a estimé, lors de sa réunion tenue, lundi, que le mouvement dans le corps des magistrats «n’a pas répondu aux aspirations des magistrats et n’a pas respecté les critères fixés par le syndicat et la commission quadripartite».

«Le favoritisme et le népotisme ont prédominé cette opération, ce qui a suscité une vague de contestations» a précisé la Commission. Dans une déclaration rendue publique, lundi, la Commission administrative dénonce «l’attribution automatique de fonctions professionnelles sans pour autant tenir compte du critère d’ancienneté».

Elle fait état, également, du dysfonctionnement de l’appareil judiciaire marqué par l’encombrement de la cour de cassation et l’insuffisance de magistrats dans le reste des tribunaux. La Commission administrative demande, à cet effet, d’opérer un mouvement partiel, avec la participation du syndicat, pour réparer les injustices conformément à des critères objectifs. Par ailleurs, la Commission administrative du syndicat des magistrats tunisiens met l’accent sur l’impératif pour toute personne impliquée dans des actes de corruption de rendre des comptes, dans le droit-fil de la consécration de la justice transitionnelle, rejetant, à ce propos, «toute forme de jugement collectif». Sur un autre plan, elle stigmatise «la campagne de dénigrement qui a pris pour cible les magistrats loin de tout cadre juridique, révélant que «cette campagne est menée à des fins politiques par certaines parties qui agissent sous couvert de la magistrature ou du barreau pour atteindre des objectifs qui n’ont aucun rapport avec l’indépendance de la justice et la primauté de la loi».

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