Les travaux de construction du barrage de l’Oued El Kébir, dans le gouvernorat de Gafsa, progressent à un rythme lent.
Il s’agit de l’un des grands projets hydrauliques dont la réalisation a été entamée en mars 2012, que l’Etat a programmé, dans la région, afind’alimenter la nappe phréatique du bassin de Gafsa-nord et pour développer le secteur agricole.
Une année entière après le démarrage de l’exécution du projet, l’avancement du taux de réalisation n’a pas dépassé les 10%, selon les indications fournies par le directeur du projet, Mohamed Ben Chikha.
Il a expliqué que cette lenteur est due à l’arrêt du chantier, durant les cinq derniers mois de l’année écoulée, en raison des procédures de régularisation de la situation foncière du terrain.
Les compensations financières consacrées à la régularisation de la situation foncière des terres réservées à ce projet sont de 5 millions de dinars, alors que son coût global est estimé à plus de 31 millions de dinars.
Les entreprises sino-tunisiennes chargées de l’exécution des travaux vont commencer à changer le cours de l’Oued, ce qui doit permettre de ne pas arrêter les travaux, en cas de débordement de l’eau de l’Oued El Kébir dont le cours se situe dans le centre-est algérien pour atteindre la zone de Chatt El Jérid.
Ce barrage, dont le volume des eaux est estimé à 25 millions de mètres cubes par an, aidera à la protection de la ville de Gafsa contre les inondations.