Un projet d’oeuvres sociales et caritatives pour juguler le chômage et réduire la pauvreté

« La Tunisie pourrait juguler le chômage des jeunes et réduire la pauvreté pour peu qu’elle adopte ce qui est convenu d’appeler le projet « d’oeuvres sociales ou caritatives », a affirmé, mercredi, le savant bengalais et fondateur de la « Banque des pauvres» Muhammad Younes.

« Ce projet serait de nature à favoriser la mobilisation de financements pour des micro-projets, la concrétisation d’idées innovantes de jeunes et le développement de zones marginalisées », a-t-il précisé, lors deson entretien avec le président de la République provisoire Moncef Marzouki.

Ce projet, a-t-il ajouté, peut être appliqué en Tunisie en partenariatavec la Banque africaine de développement (BAD).

Prix Nobel de la paix 2006, l’économiste Muhammad Younes, cité par un communiqué de la Présidence de la République, a expliqué que « le chômage est un problème mondial et qu’il n’y a point de solutions miracles pour en venir à bout ».

Pour autant, a-t-il dit, il doit être possible de moduler les spécificités de chaque pays pour trouver des solutions à même d’en réduire l’acuité.

Les expériences de pays comme Haïti, l’Albanie ou le Bengladesh en matière de réduction de la pauvreté, de création d’emplois pour les jeunes et d’amélioration du taux d’insertion sociale pourraient être profitables à la Tunisie, a-t-il avancé.

L’économiste bengalais Muhammad Younes s’était vu décerner le Prix Nobel de la paix, en 2006, conjointement avec la « Banque des pauvres » dont il fut le fondateur en 1976 au Bengladesh.

Cette banque est la première institution financière spécialisée dans les micro-crédits destinés aux pauvres.

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