La STAM: Clarification des rumeurs de privatisation

STAM

Suite à des rumeurs circulant depuis un moment sur la privatisation d’une partie du port de Radès pour un investisseur étranger, le ministère du transport a démenti, dans un communiqué publié lundi.

Cette déclaration du Ministère de transport intervient surtout après l’arrêt depuis dimanche soir, des activités au port de Radés, suite à des rumeurs circulant sur la privatisation de certains quais exploités par la Société Tunisienne d’Acconage et de Manutention (STAM).

Le ministère a également, dénoncé « le recours de certains syndicalistes à la propagation de rumeurs de manière à perturber le climat social de la STAM» que se soit sur terrain ou même dans un des journaux, en insistant sur l’engagement qu’il a pris dans le cadre du procès-verbal signé, le 04 février 2012, ledit procès indique, selon le même communiqué, que  »chaque extension ou développement de la capacité du port ou de ses activités est soumise aux procédures en vigueur en matière de concession avec la STAM ».

A rappelé que la partie syndicale a promis de sa part de s’engager dans cette démarche pour contribuer à la réalisation de ces objectifs en améliorant la rentabilité actuelle et appelant toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités et à s’adresser à des sources officielles et fiables pour avoir l’information et à éviter tout ce qui pourrait nuire à l’intérêt de l’institution et nui à l’économie du pays.

De leur côté, les agents des quais avaient à plusieurs reprises, mis en garde contre la dégradation de la situation de leur compagnie en raison de l’accumulation des dettes et l’existence de projet de privatisation de certains quais du port ce qui signifie pour eux « la fin de la STAM».

Ils ont recommandé l’extension du port de Rades afin d’améliorer la qualité de services et d’écourter les délais de séjours des navires et des conteneurs remorqués.

Ils ont également appelé à identifier des solutions aux problèmes financiers de la compagnie à l’instar de la révision des tarifs des services qui demeurent les mêmes depuis plus de 18 ans.

En conséquence, la partie syndicale a décidé de mettre fin à tout sit-in et les diverses formes de protestation dans les ports tunisiens et notamment le port de Rades et la Goulette et le retour à une activité normale immédiatement après la signature de ce Procès-verbal. « 

vous pourriez aussi aimer

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

Privacy & Cookies Policy