La Tunisie figure dans la liste des pays africains qui bénéficient de l’expertise en e-gouvernement du Corée du Sud

La Tunisie figure dans la liste des pays africains qui bénéficient de l’expertise en e-gouvernement du Corée du Sud

Selon un communiqué des services du Premier ministre mauricien, l’ambassadeur de la République de Corée à Maurice, Kwon Young-Dae, a exprimé le désir de son pays de partager son expertise dans l’e-gouvernement avec la petite nation d’Afrique. Au cours d’une audience que lui a accordée le Chef du gouvernement, Sir Anerood Jugnauth, le 11 août 2016, l’ambassadeur de Corée a expliqué que son pays voudrait apporter son assistance technique à Maurice pour faire du pays l’un des champions mondiaux de la bonne gouvernance et de la transparence administrative.

Bien qu’elle ne soit plus championne de l’e-gouvernement, titre qu’elle a eu pendant près de 10 ans, la République de Corée, aujourd’hui devancée par le Royaume-Uni et l’Australie selon les Nations Unies, continue de vouloir partager son savoir-faire avec les nations africaines. Si son souhait de soutenir Maurice finit par se concrétiser, le pays rejoindrait alors la longue liste des nations africaines qui bénéficient déjà de l’aide coréenne en matière d’e-gouvernement. Dans cette liste, figurent, entre autres, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun, la Tunisie.

Côte d’Ivoire

Le 22 octobre 2013, lors du Forum mondial sur l’e-gouvernement, tenu du 21 au 24 octobre 2013 à Séoul, en Corée du Sud,  le pays hôte a décidé de partager son expérience en matière d’e-gouvernement avec la Côte d’Ivoire. Ce partage d’expérience s’est matérialisé par la signature d’un protocole d’accord de coopération entre le ministre de la Sécurité et de l’administration publique, Yoo Jeong Bok et son homologue ivoirien de la Fonction publique et de la réforme administrative, Gnamien Konan. A travers le projet e-gouvernement, la Côte d’Ivoire veut accroître l’efficacité globale de l’administration publique, améliorer l’accès des citoyens aux services et lutter contre la corruption. 

Maroc

Le Maroc et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) ont signé à Rabat, en février 2014, un mémorandum d’entente relatif à la mise en place d’une coopération tripartite dans les domaines du e-learning et de l’e-gouvernement. Ce mémorandum concerne la formation continue et le perfectionnement des cadres africains en e-learning et en e-gouvernement pour qu’ils puissent contribuer pleinement au développement de leur pays.

Cameroun

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) a signé un protocole d’accord pour  la mise en place du projet de gouvernement numérique au Cameroun, avec le ministère des Postes et Télécommunications (Minspostel), en avril 2015. La KOICA va développer une application spécialisée sur la communication entre les services gouvernementaux, l’échange des  informations entre diverses administrations, l’intégration de divers services autonomes entre le gouvernement et les clients, le G2B (government-to-business), le G2G (government to government) ainsi que les processus de back-office et les interactions entre toutes les administrations publiques. Coût de l’expertise qui court sur trois ans : 1,2 milliard Fcfa.

Tunisie

Le 26 mai 2016, un mémorandum d’entente pour une coopération dans le domaine de l’administration électronique (e-administration) a été signé entre le ministre coréen de l’Intérieur, Hong Yun-sik, et le ministre tunisien de la Gouvernance et de la Lutte anti-corruption, Kamel Ayadi. La KOICA travaille actuellement à l’élaboration d’un système anti-corruption et de participation du peuple tunisien à la gestion des affaires publiques.

ECOfin

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