La situation économique et financière sous le zoom d’un conseil ministériel restreint

conseil ministerielRéuni lundi sous la présidence du chef du gouvernement Ali Larayedh, un conseil ministériel restreint s’est penché sur l’examen de la situation économique et financière en Tunisie.

Le Conseil a passé en revue les principes indicateurs économiques et financiers enregistrés durant le premier semestre de l’année 2013.

A cet égard, il a fait état d’un taux de croissance de 3% au cours de ce semestre, contre une réduction du taux de chômage jusqu’à 15,9% et une régression du taux d’inflation de 6,4% à 6,2%.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le déficit cumulé au cours de cette période a atteint 4,2% du PIB de la balance des paiements courants contre 4,6% au cours de la même période à l’année précédente.

Les réserves en devise ont été évaluées, en fin de la semaine dernière, à 107 jours d’importation, alors que le taux de couverture de la balance commerciale a atteint 71,8%.

Le Conseil a, également, fait état d’une hausse de 6,1% des exportations contre 5,4% au cours de la même période de l’année 2012 et d’une baisse du rythme des importations à 4,8%, taux qui a atteint 14,4% durant le premier semestre de l’année 2012.

Le volume des investissements déclarés dans le secteur des industries manufacturières a accusé une hausse de 23,1% en comparaison avec la même période de l’année 2012 contre une baisse de 1,3% du volume des investissements extérieurs.

S’agissant du secteur touristique, le Conseil a fait état d’un accroissement de 1,8% du taux de nuitées, d’une hausse de 0,2% des recettes touristiques et d’une augmentation de 4,8% du nombre des touristes.

En ce qui concerne le budget de l’Etat, le Conseil ministériel a enregistré une augmentation des recettes fiscales de 4,4%, alors que les estimations tablaient sur 44,1%.

Il a, également, fait état d’une hausse de 25,8% des dépenses de gestion qui, selon le communiqué, revient à l’augmentation des dépenses de subvention et aux majorations salariales.

Les dépenses de développement ont accusé une hausse de 17%, avec un taux de consommation de 23%.

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