IVD : La sauvegarde des enregistrements audiovisuels relève exclusivement des prérogatives de l’instance

IVD: La sauvegarde des enregistrements audiovisuels relève exclusivement des prérogatives de l’instance

IVD : La sauvegarde des enregistrements audiovisuels relève exclusivement des prérogatives de l'instance 

L’Instance Vérité et Dignité (IVD) a indiqué jeudi que la sauvegarde des enregistrements audiovisuels relève exclusivement des prérogatives de l’instance durant son mandat d’activité qui expire le 31 décembre 2018.

Selon un communiqué de l’IVD, cette mesure intervient en application de l’article 63 de la loi organique relative à l’instauration de la justice transitionnelle et à son organisation qui « accorde à l’instance le pouvoir de prendre des décisions sur le déroulement et la réalisation de ses activités ». Elle se réfère également au décret n° 93-1451 du 5 juillet 1993, relatif à la responsabilité en matière de gestion de conservation des documents administratifs.

Evoquant les informations relayées par les médias selon lesquelles l’IVD compte héberger ses archives sur des serveurs appartenant à des sociétés étrangères, l’instance explique que l’appel d’offre (01/2018) ne concerne pas l’hébergement de ses archives mais uniquement les enregistrements audiovisuels dont le volume des données dépasse les 80 mille Giga.

« Eu égard au nombre important des vidéos et dans un souci d’en assurer la bonne conservation, l’IVD a décidé de lancer un appel d’offre pour sauvegarder une deuxième copie de ce patrimoine audiovisuel auprès de fournisseurs tunisiens qui répondent aux conditions de gestion et de sécurité informatique et ayant reçu la certification iso 27001 et iso 27018 », a précisé l’IVD.

Notons que des représentants des instances nationales et des composantes de la société civile ont exprimé leur opposition à l’hébergement des archives de l’IVD sur des serveurs étrangers.

Lors d’un colloque national sur le thème « Archives des victimes : outils de réconciliation et partie de la mémoire collective », organisé cette semaine au siège des Archives nationales, les participants ont dit craindre que l’appel d’offre soit remporté par une société étrangère, surtout que des informations circulaient sur l’attribution de cet appel d’offre à une société étrangère. 

« Une telle mesure risque de créer une polémique. Elle est contraire aux lois tunisiennes et aux accords internationaux ratifiés par la Tunisie », ont estimé les participants.

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