Abdelamjid Ezzar réélu à la tête de l’UTAP

Abdelamjid Ezzar réélu à la tête de l’UTAP

Abdelamjid Zar a été réélu, vendredi, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), à l’issue des travaux  du 16ème congrès de l’organisation agricole tenu du 08 au 11 mai 2018 à Tozeur.

Imed El Béji, président du congrès,  a rappelé que le président de l’UTAP est élu par les membres du conseil central.  Zar a présenté sa candidature et a été élu pour un mandat de 5 ans,  a-t-il précisé.

Et d’ajouter que la journée de clôture du congrès a été réservée à l’élection des membres du bureau exécutif (24 membres) choisis parmi les membres du conseil central, lequel est composé de 109 membres élus directement par les congressistes, la plus haute autorité de l’organisation.

Dans une déclaration aux médias, El Béji a souligné que le pari de l’UTAP pour les prochaines années est de hisser l’agriculture au rang de locomotive pour la création d’emplois et la croissance économique.

Il a également indiqué qu’au cours des travaux du congrès, le statut de l’organisation agricole a été amendé afin de lui permettre de répondre au développement du secteur.  Les congressistes ont en outre adopté des amendements liés à l’augmentation du nombre des membres du bureau exécutif à 24, a-t-il encore fait savoir.  Par ailleurs, 5 postes au sein du conseil central seront réservés aux femmes afin de renforcer leur représentativité, le taux de participation des gouvernorats au sein du conseil central sera relevé, outre le renforcement de la représentativité des pêcheurs à 15%.

Pour sa part,  Zar a déclaré aux médias que les 10 motions  du congrès ont présenté les paris  que devra relever le secteur agricole au cours des cinq prochaines années.

Les congressistes, précise encore le président de l’UTAP,  ont évoqué une question très importante liée à l’environnement  et la pérennité de l’activité agricole inscrites pour la première fois dans le cadre des motions du congrès.

Il a également exprimé la position officielle de l’organisation refusant l’exploitation de la mine de phosphate du Jerid à cause de ses impacts négatifs importants sur le secteur agricole et les oasis.

La pérennité des oasis reste tributaire du respect des conditions environnementales, a-t-il encore affirmé.

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