Yassir : le « Uber » d’Algérie de 5 millions d’utilisateurs s’étend en Tunisie

Yassir : le « Uber » d’Algérie de 5 millions d’utilisateurs s’étend en Tunisie

Yassir est le premier opérateur de véhicules de tourisme avec chauffeur, en Algérie.

Crée par Noureddine Tayebi et Mehdi Yettou en 2017, l’entreprise offre des services de transport de personnes à la demande. Elle effectue également des livraisons alimentaires ou des courses. 

La start-up est fonctionnelle sur les smartphones 24h/24 et 7J/7, ce qui facilite la communication des clients et des chauffeurs.

Yassir a débuté avec un capital de 10 000 $, en fournissant uniquement à sa clientèle des taxis sur commande avec des chauffeurs à disposition. 

Mais très vite, la start-up a connu le succès et a multiplié sa présence dans la plupart des villes d’Algérie. 

Dans le sillage de cette progression géographique, elle a augmenté sa gamme de produits, en proposant aux clients des services de livraisons à domicile. 

Selon ses promoteurs, cette évolution s’est traduite par une augmentation des emplois créés. 

L’entreprise revendique aujourd’hui plus de 50 000 partenaires, dont des chauffeurs, des livreurs, des commerçants et des grossistes. 

La vision de Yassir est de valoriser les talents locaux et de s’étendre vers plus de pays dans le monde. 5 ans après sa naissance, l’entreprise s’est déjà exportée au Canada, au Maroc, en Tunisie et en France, avec plus de 5 millions d’utilisateurs. 

Yassir s’est récemment installé au Sénégal, un pays où les questions de mobilité sont complexes. « Nous voulons dupliquer ce modèle au Sénégal. Notre mission, c’est de recruter des talents techniques locaux, dans tous les pays où nous exerçons » a affirmé Noureddine Tayebi au média VivAfrik.

Le modèle économique de Yassir est le même que celui de ses concurrents dans le même secteur. Il génère ses revenus en prélevant un pourcentage en fonction du moyen de transport et des kilomètres parcourus.

M.Tayebi explique qu’avec les difficultés liées à la méfiance des premiers clients au début du projet, le recrutement des membres de l’entreprise ne se fait pas au hasard. « Il y a un processus très rigoureux pour choisir les chauffeurs. On vérifie leur casier judiciaire, leur formation, leur éducation. Et il y a même une évaluation psychologique réalisée pour valider leur candidature », a-t-il déclaré au Courrier de l’Express. Aussi, l’un des défis majeurs de l’entreprise est de digitaliser les moyens de paiement des courses en Algérie, car jusqu’à présent, la majorité des clients continuent de payer en cash à la livraison des colis. « Si on utilise bien nos services à la demande, on finira par avoir une base d’utilisateurs importante qui nous fera confiance. Et c’est là où c’est pertinent d’introduire des services de paiement », estime-t-il. 

En 2021, la société a bénéficié d’un investissement de valeur de 30 millions $ et compte s’en servir pour élargir ses activités sur le plan national et international. Grâce à cet appui, M. Tayebi se dit convaincu de l’impact que peut avoir Yassir sur le développement de la mobilité et de la logistique en Afrique.  La mobilité et les services de logistique reste un défi majeur des grandes villes africaines. Une situation qui offre des opportunités aux start-ups de la mobilité.

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